Abstract

Vingt ans apres la publication de son roman Restoration, Rose Tremain revient, dans une preface de 2009, sur le choix de la periode qu’elle a concue comme un miroir des annees Thatcher. Avec la Restauration, Tremain se reapproprie les traditions litteraires de la comedie de l’epoque et de la satire pour dresser le portrait de son truculent narrateur, le royaliste Merivel. Etudiant en anatomie devenu courtisan et mari cocufie de la maitresse du roi, Merivel incarne a la fois le stereotype du « fop » de la comedie de la Restauration et l’alazon satirique. Representant de la tradition litteraire britannique, Merivel est un homme de son temps tandis que sa carriere avortee et ses nombreux vices refletent les ideaux et travers thatcheristes. Son enonciation naive traduisant sa devotion aveugle envers Charles II met egalement en lumiere, pour le lecteur contemporain, la crise de l’autorite dont Thatcher reste l’embleme. Ainsi, le roman combine le conservatisme du genre satirique et le soupcon postmoderne envers les figures d’autorite, posant la question de l’intention comique.

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