Abstract
L’article montre que la reconstitution de l’animalité par le travail humain donne corps aux savoirs éthologiques. Il intensifie certains traits au détriment d’autres. Le corps animal endosse ici plusieurs rôles ; c’est par le corps que sont connues les cultures animales. C’est par le langage du corps qu’on entend montrer au public une relation ou une compréhension particulière. Par lui encore s’affirment le contrôle, la domination, la transmission, la norme et la séparation. Par ses représentations, aussi, les similitudes s’affichent ou se nient. Enfin, ce sont les souffrances animales, ces corps brûlés, malingres et enfermés qui suscitent l’intérêt pour leur cause. Le travail sur les corps et leur mise en scène caractérise un degré d’intervention sur des animaux non destinés aux usages de la domestication, et devant au contraire retourner dans la nature. Autant que le « changement global », cette prise en main du sauvage n’est-elle pas caractéristique de l’anthropocène ?
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