Abstract

Le passage du latin aux langues vivantes après Vatican II tenait du défi, relevé par les artisans des nouveaux rituels et les traducteurs des textes bibliques et liturgiques en langue française. À travers divers exemples, il apparaît que la création de textes, la traduction et l’adaptation des rituels aux cultures et aux situations diverses, relèvent de la « créativité » à des degrés divers. Traduire, n’est-ce pas plus que traduire ? N’est-ce pas risquer une « (re) création » ? Selon le philosophe P. Ricœur, ce défi est redoutable. Il postule de faire le deuil du travail parfait, car ne pas l’entreprendre, c’est se priver du bonheur de l’ « hospitalité langagière » par laquelle j’accueille dans ma maison la parole de l’étranger.

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