Abstract

A la hora de expresar el aspecto durativo en francés, el aprendiz de FLE establece a menudo unas falsas equivalencias entre el gerundio español y el sintagma en + V–ant. Es nuestra intención atenuar dicha tendencia, llevando a cabo, con fines didácticos, un análisis contrastivo de las dos formas. Propondremos asimismo unas pautas interpretativas y unas normas de uso para facilitar la tarea del aprendizaje.

Highlights

  • L’apprenant consultant une grammaire d’usage, qu’elle soit normative ou descriptive, y verra généralement exposés de manière systématique le participe présent, le gérondif et l’adjectif verbal comme un ensemble2

  • Lorsque deux ou plusieurs actions sont en corrélation, le participe présent et le gérondif peuvent exprimer l’idée de déroulement et, dans certains cas, les deux formes entrent en concurrence (Halmøy, 2003 : 159161)

  • FORTINEAU, Chrystelle (2003) : « Analyse contrastive de la syntaxe du morphème espagnol – NDO et du morphème français –ANT », in Ch. Lagarde (éd.), La Linguistique Hispanique dans tous ses états, Perpignan, Université de Perpignan, 67-77

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Summary

Introduction

L’apprenant consultant une grammaire d’usage, qu’elle soit normative ou descriptive, y verra généralement exposés de manière systématique le participe présent, le gérondif et l’adjectif verbal comme un ensemble. Tous les énoncés que voici sont dus à une interférence avec la langue maternelle qui, dans tous ces cas de figure, emploie systématiquement le gérondif (forme simple ou périphrastique) qui exprime un fait qui se déroule dans le temps. Il ressort clairement que les apprenants n’opèrent pas une simple substitution de formes (du morphème –ndo au morphème –ant), ce qui aurait été a priori compréhensible, mais une substitution de concepts : au gérondif espagnol correspond dans leur esprit le ‘gérondif’ français, soit le tour prépositionnel en + V–ant. Il s’agit d’une association automatique sans doute inadéquate, mais qui est le résultat de l’apprentissage d’une norme que la tradition grammaticale perpétue, soit que sous un même signifiant (le morphème –ant), il faut distinguer deux signifiés, c’est-à-dire participe présent et gérondif. Afin de réduire dans la mesure du possible cet automatisme, et dans une perspective didactique, nous essayerons de répondre aux questions suivantes : dans quels cas de figure l’équivalence entre le gérondif espagnol et le syntagme en + V–ant seraitelle possible ? Quand et pourquoi faut-il se passer de traduire la forme pour privilégier le sens ? Y aurait-il un mode d’emploi fiable ? La thèse que nous voulons défendre est que la sphère d’action du syntagme en + V–ant en français est bien plus réduite que celle du gérondif espagnol, étant donné un certain nombre de contraintes, à la fois morpho-syntaxiques et sémantiques

De l’aspect duratif
Dire une action durative
Quelques considérations sur le signifiant
Vers une lecture pragmatique
Les constructions gérondives exprimant la manière et le moyen
Les constructions gérondives exprimant la condition
Les constructions gérondives exprimant la cause
Conclusions
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