Abstract
La muerte y la doncella de Dorfman illustre un problème socio-politique chilien, celui d’un pays en voie de reconstruction après la dictature, mais dont les témoignages manquent ou sont empêchés. Il relève une nécessité de faire mémoire par la mise en scène de trois personnages en désaccord sur le besoin ou non d’un témoignage, à partager ou à taire. Il souligne l’état fantomatique de la victime, et par là du pays, en justifiant son mal-être par l’impossibilité de communiquer et de témoigner sur ses traumatismes. Il interroge donc ce lien indéfectible entre mémoire et identité, entre prise de parole et existence de soi.
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