Abstract

(French): L'anglophilie, dont le roman français des Lumières porte la marque, laisse deviner une transformation de la représentation de la sociabilité. Grâce à la pseudo-traduction et à la formule de l'histoire anglaise, Marie-Jeanne Riccoboni fait lire une critique des règles et des codes qui sous-tendent l'organisation sociale de la France dans la seconde moitié du dix-huitième siècle. Plus libre et tolérante, la société du roman qu'elle met en scène dans les Lettres de Fanni Butlerd (1757) puis dans les Lettres de mylord Rivers (1777) révèle une réflexion sur la sociabilité française en plus de consigner un certain nombre de préoccupations sur la condition des femmes. De quelles façons les pratiques de sociabilité sont-elles redéfinies et de quelles significations idéologiques sont-elles désormais chargées sous la plume de Mme Riccoboni grâce à la pseudo-traduction?

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