Abstract

Cet article a pour ambition d’expliquer l’ascension politique de David Cameron, et pour ce faire mobilise la notion de « capital médiatique », dont il examine les différentes formes. Ce capital peut être produit tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du champ politique. Il peut être lié tant aux positions institutionnelles qu’à la personnalité individuelle. Dès lors, plusieurs modalités d’accumulation peuvent être dégagées. Le capital médiatique peut s’accumuler grâce à un capital social auprès de journalistes ou par des performances médiatisées bien reçues. Ces distinctions conceptuelles permettent de comprendre le succès, a priori surprenant, de David Cameron dans la course pour le leadership du Parti conservateur britannique en 2005. Bien que relativement jeune et moins connu que ses adversaires, David Cameron a entretenu des formes spécifiques de capital médiatique (capital social auprès de journalistes, performances médiatisées) qui ont beaucoup contribué à influencer l’opinion du microcosme de Westminster et par la suite, lui ont permis de remporter la compétition.

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