Abstract

Dans le sillage des États-unis, l’armée britannique a été engagée en Afghanistan (2001) puis en Irak (2003-2009). 9500 soldats sont toujours sur le front afghan. Les pertes humaines ne sont pas négligeables, les équipements militaires s’usent et il en va de même du soutien du public à ces opérations. Aussi, les vertus d’un « special relationship » qui a mené le Royaume-Uni à se réengager sur des théâtres d’opérations à l’est de Suez sont parfois contestées. Une révision de la stratégie de défense est en cours. Cependant, les propos relatifs aux coopérations militaires franco-britanniques ne sont pas le signe d’un grand intérêt en faveur de la défense européenne ; la capacité d’attraction de la France et de l’Union européenne (UE) est probablement surestimée. Plus sûrement qu’une réorientation d’ensemble de la politique britannique, c’est un rééquilibrage des principaux engagements diplomatico-militaires britanniques qui doit être envisagé dans une logique de partenariat entre l’OTAN et l’UE.

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