Abstract

La collectivité ultramarine de Guyane partage une frontière avec le 2ème pays le plus atteint au monde : le Brésil. Relativement peu touchée au départ, une aggravation de sa situation sanitaire est bien venue de ce pays en mai 2020, puis en mars 2021, malgré la fermeture de ses frontières décidée par les autorités nationales. Cela a provoqué une remise en cause des compétences des services de l’État de la part tant d’une partie de la population que de la classe politique, de même qu’une certaine stigmatisation de la population d’origine brésilienne. L’autorisation sous conditions des défilés carnavalesques lors des jours gras a mis en exergue les contradictions traversant la société guyanaise face à cette pandémie, entre dénonciation d’une protection insuffisante ou au contraire considérée coloniale, et volonté de libéralisation au nom de la culture et de l’identité guyanaises, qui n’ont pas été sans conséquences sur les élections régionales de 2021.

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