Abstract

<p>The aim of this paper is to present the interrelationship between politics and the representation of the patient’s body (pathography) in the novel of the Algerian contemporary activist and writer Boualem Sansal. In his novel, 2084. La fin du monde, whose title refers directly to Orwell’s work, Sansal creates a vision of a world dominated by religious totalitarianism. The purpose of this paper is to show how the affected body of the main character (and its recovery) becomes both a metaphor of opposition to the totalitarian system and a central structural, semantic and rhythmic figure of the text.</p>

Highlights

  • La relation entre le corps et le politique jalonne une histoire tumultueuse des rapports entre l’homme et le pouvoir

  • Étant très impliquée dans le contexte politico-social de l’Algérie, son œuvre est devenue l’objet de la censure de la part du gouvernement de son pays

  • Grâce à sa révolte individuelle, à son rȇve de liberté et à sa quȇte de la frontière, il est possible que ce soit lui, Ati, qui ait à rétablir l’ordre et la continuité du temps humain dans ce monde dystopique mis « hors des gonds »5

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Summary

Introduction

La relation entre le corps et le politique jalonne une histoire tumultueuse des rapports entre l’homme et le pouvoir. C’est le cas du roman de Sansal, où le sanatorium pour les tuberculeux, qui est un lieu constrictif et angoissant, ayant tout d’un lazaret pour les pestiférés, a trouvé son emplacement dans les « montagnes du bout du monde »

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