Abstract

Dans son manifeste électoral de 1992 le Parti travailliste envisage de rétablir une autorité municipale à Londres. La décentralisation vers une instance « supra » municipale dans la capitale s’inscrit dans son programme global de modernisation, leit motiv, par excellence, de la troisième voie. C’était sans tenir compte de Kenneth « le Rouge » Livingstone, défenseur acharné de certaines valeurs collectivistes chères au Old Labour que Blair et les siens voudraient avoir définitivement reléguées aux oubliettes du parti. Fort de sa popularité d’abord comme candidat, puis comme maire élu, Livingstone entend bien faire en sorte que la mairie de Londres ne passe pas sous les fourches caudines du gouvernement central. Dans un premier temps, fidèle à ses habitudes de l’époque du Greater London Council, Livingstone incarne le contre-pouvoir. Sa deuxième victoire en juin 2004, en revanche, sera l’occasion pour l’électorat londonien de juger le maire et la mairie de Londres selon leur bilan.

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