Abstract
La Maculée (2011), pièce récente de la dramaturge fransaskoise Madeleine Blais-Dahlem, dramatise la condition difcile et pénible d’une jeune femme francophone qui s’est installée avec son nouveau mari à la campagne saskatchewanaise vers 1920. Sa peine provient des abus de son mari, de la difculté de préserver sa foi catholique, et de la vague galopante d’anglicisation dans l’Ouest canadien, anglicisation qui amène avec elle les couches culturelles et les institutions aliénantes d’une société moderne capitaliste, y compris un protestantisme agressivement évangélisant. La richesse et l’originalité des langages théâtraux employés par Blais-Dahlem exploitent pleinement la potentialité esthétique du bilinguisme et, en même temps, exposent l’actualité d’une thématique à la fois particulière et universelle : la solitude, l’exil, la peur, la perte de la foi et de la langue, la misère, la misogynie, la violence faite aux femmes. La politique soutenue de la compagnie théâtrale professionnelle, La Troupe du Jour de Saskatoon, qui accorde une priorité à l’encouragement de la dramaturgie fransaskoise a joué un rôle capital dans le succès artistique de La Maculée. C’est une politique centrée sur les activités du Cercle des écrivains, des ateliers et des lectures dramatiques, au sein desquelles se trouve une équipe de collègues qui partagent leur énergie créatrice.
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