Abstract

L’émigration des travailleurs de hauts niveaux entraine un coût économique mais aussi social avec un effet paradoxal – renforcement ou affaiblissement des classes moyennes, vitrine de la réussite sociale des pays du Maghreb. Depuis l’an 2000, la fuite des cerveaux s’accroît au Maghreb, en prime départ, les médecins et les ingénieurs. Les causes des départs sont multiples. Cette fuite impacte à son tour la structure sociale, avec un déclassement des couches sociales moyennes. Les transferts de fonds sont au plus bas niveau. Le retour des compétences reste un mythe. L’impact est plus perceptible en Algérie. Les limites de la stratégie économique algérienne se traduisent par la persistance de l’économie informelle, par la hausse du chômage des jeunes diplômés, associée à des emplois d’attente et à la déqualification qui constituent une des principales causes évoquées pour la migration vers d’autres contrées, avec l’espoir d’une stabilisation sur l’échelle sociale. L’intention de migration des compétences demeure une constante pour les pays du Maghreb et du Machrek. JEL : D1, J61, O15, O55, R23.

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