Abstract

Résumé Au cours de la dernière décennie, une transformation radicale du nombre et du type d’intervenants s’est produite dans les industries de l’aide au développement, de l’humanitaire et des biens publics globaux, tant dans les pays dits « donateurs » que dans les pays dits « bénéficiaires ». Cette double tendance à la prolifération (l’augmentation du nombre d’intervenants) et à la fragmentation (l’éparpillement de l’activité des bailleurs) est caractéristique du glissement de l’action collective vers ce que nous appelons « l’action hypercollective ». Si l’on peut se réjouir de l’énergie et des ressources supplémentaires permises par cette évolution, une importante perte d’efficacité en résulte. Nous soutenons dans cet article que le défi majeur pour la gouvernance des politiques publiques globales au cours des prochaines décennies consistera non pas à réduire la complexité, mais l’orienter vers plus d’efficacité. La Déclaration de Paris représente la première tentative d’envergure de traiter les défis de l’action « hypercollective », mais ne constitue pas une base suffisamment solide pour l’action hypercollective qu’exigent les politiques publiques globales en plein essor. Il convient d’élaborer un nouveau cadre conceptuel et développer des processus incitant la convergence d’actions initiées de façon décentralisée par de nombreux intervenants. Classification JEL : O10

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