Abstract

L’auteur s’intéresse à la théorie de la grammaticalisation, développée par Meillet et universellement connue. Gandon rappelle les paroles de Meillet qui voit dans la constitution de formes grammaticales nouvelles les résultats d’« un affaiblissement de la prononciation, de la signification concrète des mots et de leur valeur expressive ». Par la suite, il aborde le problème posé en français par le duo faillir/falloir , dérivé de la même famille indo-européenne, afin de le confronter aux idées de Meillet. Quelques faits que l’auteur présente ne correspondent pas à la théorie de Meillet. Il en découle que Meillet, tout brillant qu’il était, semblait parfois manquer de précision dans ses explications.

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