Abstract

On doit admettre l’existence de la douleur chronique chez le chien et le chat ; des arguments expérimentaux et neuro-anatomiques permettent aujourd’hui d’en comprendre les mécanismes. La douleur chronique est marquée par la prédominance d’un état d’hyperalgésie. Les médiateurs de l’inflammation agissent en synergie et activent durablement les nocicepteurs en abaissant leur seuil d’activation. Cet état d’hyperalgésie périphérique est associé à une sensibilisation du système nerveux central due à la libération de médiateurs identifiés, comme le glutamate, et à une plasticité neuronale qui aggrave et amplifie la réponse nociceptive. La douleur chronique peut être évaluée sur le plan clinique. Les outils les plus intéressants restent des grilles d’évaluation qui impliquent le propriétaire de l’animal et portent davantage sur le confort et la qualité de vie de l’animal que sur les répercussions fonctionnelles de sa douleur. La prise en charge de la douleur chronique reste encore aujourd’hui insuffisante. Très souvent, la douleur est ignorée et l’animal n’est pas traité. Lorsqu’un traitement est mis en place, il s’agit exclusivement d’une monothérapie reposant sur les anti-inflammatoires non stéroïdiens, qui peut s’avérer insuffisante.

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