Abstract

Les politiques exceptionnelles des banques centrales (expansion quantitative par achat de titres et guidage prospectif) ont eu pour effet de tirer vers le bas l’ensemble des rendements obligataires, au point que certains taux sont même désormais négatifs. Compression des marges, risque de décollecte, risque sans taux plutôt que taux sans risque, l’absence de rendement et le risque en capital compliquent de ce fait la gestion obligataire ou monétaire et obligent l’investisseur à prendre plus de risques : titres plus longs, émetteurs moins bien notés, titres étrangers, ou diversification vers les actions ou les actifs réels. Cela répond au demeurant aux souhaits des banques centrales et cet état de fait prendra fin avec la réussite (qu’il faut souhaiter) de ces politiques monétaires exceptionnelles : la reprise économique devrait permettre de conjuguer remontée des taux et poursuite de la hausse des actions. Classification JEL : E52, E58, G23.

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