Abstract
The recent document of the Congregation for Catholic Education on the question of gender ‘Male and Female He Created Them’ emphasises the importance of the sexual difference for the masculine and feminine identity. On the other hand, in his essay ‘Faisons-lui une aide semblable à lui’ written in 1967, Jacques Maritain insists that this difference is more a difference of the soul than a difference of the body and that it will last also when the bodies are resurrected after death. His concept of the masculine and feminine specificity is based both on biblical and philosophical arguments. Without inclining to feminism, Maritain underlines especially the way in which a woman is different from a man. This study tries to show, how Maritain’s ideas about the sub-specificity of man’s and woman’s soul can be complementary to the anthropology of the above-mentioned document of the Congregation for Catholic Education. Furthermore, it shows also a critical point of view of Maritain’s idea of manhood and womanhood with the emphasis on the philosophical terms which are used for the difference between man and woman.
Highlights
Le récent document de la Congrégation pour l’éducation catholique (CEC) qui réagit à « diverses formes d’une idéologie, généralement appelée “genre”1 » trouve dans la différence sexuelle entre homme et femme un donné fondamental
In his essay ‘Faisons-lui une aide semblable à lui’ written in 1967, Jacques Maritain insists that this difference is more a difference of the soul than a difference of the body and that it will last when the bodies are resurrected after death
Maritain underlines especially the way in which a woman is different from a man
Summary
Le but du document de la CEC reste d’abord éducatif : comment garder dans l’éducation des jeunes, notamment dans les établissements de l’enseignement catholique, une vision claire et inchangeable de la famille humaine qui se fonde sur la bipolarité, sur la complémentarité et sur la fécondité du couple humain homme-femme, et cela dans un contexte qui relativise profondément ce donné de la nature humaine. » Dans la formulation de cette détermination de l’identité personnelle de chaque être humain, ce texte magistériel fait écho aux notions traditionnelles de l’union de l’âme et du corps[7] ou de l’essence[8], mais son insistance sur la différence sexuelle qui est un donné du corps s’exprime davantage dans une perspective personnaliste qui s’appuie sur le don de soi : « La sexualité, en effet, est une richesse de la personne tout entière – corps, sentiments et âme – et manifeste sa signification intime en la portant au don de soi dans l’amour. Avec ce cahier des charges, le document du Magistère utilise aussi un langage philosophique pour caractériser la différence entre la masculinité et la féminité, mais il fait cela dans une certaine pluralité des approches sans préciser vraiment comment dans. L’essence de l’être humain entre le fait qu’il soit un homme ou qu’elle soit une femme
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