Abstract

Avec cet article, nous nous proposons de comparer les textes d’Anne Carson (The Glass Essay, 1995) et de Claudia Rankine (Citizen. An American Lyric, 2014) afin de montrer que, d’une part, le caractère hybride de ce que la critique anglosaxonne appelle désormais le « lyric essay » permet de dénoncer la porosité des frontières séparant le discours lyrique des discours savants ; et, d’autre part, qu’une telle dénonciation n’est pas suffisante pour reconfigurer l’espace littéraire. Tout en manifestant une attitude « critique » à l’égard du lyrisme, les deux œuvres analysées continuent en fait de s’appuyer sur l’alliance entre dimension individuelle de l’expérience et portée universelle de son expression qui est propre à ce genre au moins depuis le romantisme.

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