Abstract

Bien que connue de longue date dans plusieurs pays européens, l’ehrlichiose ovine n’a été identifiée en France qu’en avril 2006, grâce au transfert de connaissances au sein de réseaux d’épidémiosurveillance et à l’introduction de technologies modernes de diagnostic. Ces techniques d’immunofluorescence indirecte ou d’amplification génique par PCR), avaient déjà été utilisées en 1999, pour l’étude de la forme bovine de la maladie. La «fièvre des montagnes» ovine était connue depuis toujours en région basco-béarnaise, mais on en ignorait la cause. Eleveurs et praticiens en observaient les signes dans un syndrome respiratoire estival, sensible à l’oxytétracycline, touchant les jeunes ovins après la première arrivée en estive. L’identification de l’agent pathogène ouvre des perspectives nouvelles pour d’autres régions d’élevage transhumant d’ovins et de caprins, ces deux espèces étant des réservoirs compétents de l’agent pathogène, Anaplasma phagocytophilum. Les ovins et les caprins sont aussi de bons indicateurs, marqueurs de la présence de la rickettsie. Cette caractéristique est utile car la bactérie peut se transmettre à l’Homme, chez qui elle provoque le «syndrome grippal estival», une affection largement sous-diagnostiquée et considérée comme une zoonose mineure.

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