Abstract

Dans un contexte où l’échec à l’école devient échec de l’école, le questionnement des pratiques professionnelles acquiert toute sa légitimité et sa pertinence. Il est malaisé de décrire les pratiques, de les catégoriser et surtout d’évaluer leur impact. Ce questionnement met en évidence la nécessité d’assumer la responsabilité des choix effectués. À ces difficultés viennent s’ajouter celles que posent les croyances pédagogiques en elles-mêmes et en rapport avec les pratiques. La tentation du scepticisme comme celle du dogmatisme est très grande. Sur quoi doivent se fonder les pratiques professionnelles des enseignants : les directives ou les croyances ? Les directives, en assurant l’unicité du système éducatif, ne risquent-elles pas de sacrifier l’implication des enseignants et de remettre en question l’idéal libérateur de l’école ? L’article développe ces interrogations en s’appuyant sur un questionnaire adressé aux enseignants tunisiens.

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