Abstract

Le défaut sur la dette souveraine en 2001 a ouvert pour l’Argentine une période de relations financières complexes avec le reste du monde et riche en changements de politique économique. Raisonnant en termes des déterminants d’offre et de demande de financement externe, cet article montre que l’accès du pays aux marchés internationaux de capitaux a été abordable dans certaines périodes, notamment après la restructuration de la dette en 2005. D’ailleurs certains épisodes de diminution des flux de capitaux entrants nets n’ont pas été dus à des restrictions d’offre mais à une volonté ferme de désendettement des autorités argentines, couplée à la levée de barrières réglementaires. Le renforcement à partir de 2011 de certaines politiques « non conventionnelles », comme la monétisation du déficit et le contrôle des changes, découle certainement de cette pénurie de financement en devises. Or d’autres facteurs plus « structurels » le sous-tendent également : une quête continue d’autonomie dans la politique économique via l’autarcie financière et la « peur » séculaire de dévaluer le peso et de le laisser flotter, de crainte qu’il alimente les anticipations d’inflation. Classification JEL : E58, F30, F32, G01, O54.

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