Abstract

Le propos est d’éclairer les conditions du désaccord réel dans l’épistémologie des jugements moraux. Il semblerait que le subjectiviste en morale puisse s’accommoder du fait du désaccord plus facilement que le réaliste. Le premier peut rapporter le désaccord à la diversité des préférences individuelles ou sociales que les évaluations manifestent. Le second semble peiner à en rendre compte dans des contextes où les conditions informationnelles d’une évaluation sont remplies. L’article défend une troisième approche, attentive à l’épistémologie de l’évaluation, qui met l’accent sur la manière dont les jugements de valeur moraux dépendent essentiellement de raisons. En morale comme ailleurs, juger, c’est entre autres choses assumer une responsabilité à l’égard d’un verdict qui est susceptible d’être justifié.

Full Text
Published version (Free)

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call