Abstract

Alors que plusieurs années se sont écoulées depuis les chocs économiques de 2008 et 2012, les taux d’emploi jugés trop faibles persistent en dépit de la reprise d’autres indicateurs économiques, tels que le PIB. Ce phénomène a été nommé “reprise sans emploi” dans la littérature. Nous montrons que, non seulement il est plus difficile pour les chômeurs de retrouver un emploi, mais aussi que les travailleurs tendent à prester plus d’heures. Pour comprendre ce phénomène, nous adoptons successivement le point de vue de l’employeur et de l’employé quant à la détermination du temps de travail optimal. Nous montrons d’abord que les employeurs font face à d’importants coûts fixes du travail. Dans ce contexte, les employeurs ont d’importants incitants à augmenter le temps de travail afin de recouvrir ces coûts fixes, et ce même si un temps de travail plus long rend les travailleurs de moins en moins productifs. Nous montrons enfin que face à un choc négatif les travailleurs ont un incitant fort à augmenter leur effort au travail pour se prémunir d’un licenciement. Nous étudions de quelle manière cette augmentation de l’effort, qui peut prendre la forme de prestation d’heures supplémentaires non comptabilisées, affecte le niveau d’emploi général.

Full Text
Paper version not known

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call

Disclaimer: All third-party content on this website/platform is and will remain the property of their respective owners and is provided on "as is" basis without any warranties, express or implied. Use of third-party content does not indicate any affiliation, sponsorship with or endorsement by them. Any references to third-party content is to identify the corresponding services and shall be considered fair use under The CopyrightLaw.