Abstract

During the days of the horrendous Nazi regime in Germany and conquered countries, licensed medical practitioners performed ghastly experiments on unjustly incarcerated, unwilling concentration camp prisoners. These experiments were not only conducted with the explicit approval of the Nazi regime, they were conducted at the regime's explicit command. To apply the term “complicity” to the deeds of these medical practitioners means they were the willing accomplices of an evil, criminal regime. In fact, most of them were not only the accomplices of this regime, they actually proposed the very crimes they committed for the Nazi regime. The way to discover the real purpose for which these practitioners acted as they did is to raise what seems to be an easier question, namely, “Is the use of data from Nazi medical experiments justifiable or not?” The question of the use of the data derived from these experiments is more practically relevant, because one's answer to the question will help decide what is to be done, not simply judge what already has been done. There is nothing we could do now to save the victims of these experiments performed in the past; and there is nothing we could do to stop those who did perform them in the past. But what we now judge morally might well influence or inform the decision whether to actually use or not use this data in the present and the near future. Pendant les jours de l’horrible régime nazi en Allemagne et dans les pays conquis, des médecins autorisés ont fait des expériences épouvantables sur des prisonniers de camps de concentration injustement incarcérés et réticents. Ces expériences n’ont pas seulement été menées avec l’approbation explicite du régime nazi, elles ont été menées sous le commandement explicite du régime. Appliquer le terme « complicité » aux actes de ces médecins signifie qu’ils étaient les complices consentants d’un régime criminel maléfique. En fait, la plupart d’entre eux n’étaient pas seulement les complices de ce régime, ils ont en fait proposé les crimes mêmes qu’ils ont commis pour le régime nazi. La façon de découvrir le but réel pour lequel ces praticiens ont agi comme ils l’ont fait est de soulever ce qui semble être une question plus facile, à savoir : « Est-ce que l’utilisation des données des expériences médicales nazies est justifiable ou non ? » La question de l’utilisation des données dérivées de ces expériences est plus concrètement pertinente, car la réponse à la question aidera à décider ce qui doit être fait, et non pas simplement à juger de ce qui a déjà été fait. Il n’y a rien que nous puissions faire maintenant pour sauver les victimes de ces expériences menées dans le passé ; et il n’y a rien que nous puissions faire pour arrêter ceux qui les ont accomplis dans le passé. Mais ce que nous jugeons moralement pourrait bien influencer ou éclairer la décision d’utiliser ou non ces données dans le présent et dans un proche avenir.

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