Abstract

<titre>R&#233;sum&#233;</titre>Les &#233;changes &#233;conomiques et sociaux se produisent souvent entre des personnes &#233;trang&#232;res les unes aux autres et qui ne peuvent donc pas se reposer sur une histoire commune ou sur la perspective de futures interactions dans le but d&#8217;&#233;tablir une confiance mutuelle. Les th&#233;oriciens des jeux formalisent ce probl&#232;me en termes de &#171;&#160;jeux en un coup&#160;&#187; (une seule p&#233;riode) - comme peut l&#8217;&#234;tre le &#171;&#160;jeu de la confiance&#160;&#187; - et pr&#233;disent que la non-coop&#233;ration est l&#8217;&#233;quilibre th&#233;orique de ce jeu dans la mesure o&#249; le premier joueur, ne pouvant attendre que le second joueur r&#233;tribue de mani&#232;re r&#233;ciproque la confiance qu&#8217;il aurait mise en lui, est contraint &#224; ne pas investir. Bohnet et Zeckhauser (2004) proposent que, du fait d&#8217;une aversion &#224; la trahison, les individus pr&#233;f&#232;rent &#233;viter des situations dans lesquelles ils pourraient &#234;tre trahis. Nous d&#233;veloppons l&#8217;argument selon lequel l&#8217;&#233;mergence d&#8217;un tel comportement peut &#234;tre &#233;galement due &#224; une forme d&#8217;aversion au regret.Classification JEL&#160;: A12, A13, D81.

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