Abstract

Contrastant la vie communale des paysarts européens à celle d'une société urbaine, industrielle et profane, on a, dans les études de l'adaptation des immigrants venus en Amérique du Nord, accentué l'idée d'une brisure dans le cours de leur expérience socio‐culturelle. L'auteur met en doute cette interprétation traditionelle en étudiant le cas des immigrants irlandais du Canada, surtout ceux qui y vinrent suite à la famine en Irlande. Le type d'accommodement financier de ces imigrants, le taux élevé de leur criminalité, leurs querelles religieuses, leur agitation politique, leurs émeutes, leur confinement dans des taudis et leur rejet de l'agrieulture comme profession signifient vraiment qu'ils ont maintenu l'essentiel de l'infrastructure d'une société paysanne avec aussi peu de transformations que possible dans les circonstances, On a généralement cru que ces faits sociaux étaient indicatifs de la présence de beaucoup de difficultés psychologiques, de pathologie sociale et d'un conflit des cultures. II conviendrait d'examiner à nouveau à cet égard le processus de l'adaptation d'autres groupes immigrants.

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