Abstract

SummaryIn order to better understand the symbiotic relationship of the oxpecker‐mammal association and the role that oxpeckers play in controlling their hosts' tick burdens, interactions between yellow‐billed oxpeckers (Buphagus africanus) and impala (Aepyceros melampus) were investigated at Matobo National Park, Zimbabwe during the wet and dry seasons. Oxpeckers devoted 30–35% of attendance time to foraging upon impala hosts. The ears were preferred for foraging above all other body regions, and foraging sessions directed to the ears were longer than sessions on other areas, apparently due to high tick infestation on host ears. Two‐thirds of adult ticks (mostly the blue tick Boophilus decoloratus) collected from impala females were from the ears, and heavy infestations of immature ticks on the ears were common. The majority of oxpecker foraging (71–74%) was directed to the ear, head, and neck area where impala are unable to self‐oral groom. Most adult ticks (75–77%) were found on the ears, head, and neck of sampled impala, indicating that oxpeckers foraged so as to maximize adult tick intake. Adult tick abundance in the vegetation, and presumably on impala, was much greater in the wet season than in the dry season. Oxpeckers spent significantly less time foraging upon impala in the wet season compared with the dry season, reflecting the presumed greater abundance of adult ticks on hosts during this time. Impala hosts tolerated oxpeckers 86% of the time, and 42% of oxpecker‐tolerant impala accommodated foraging activity by lowering an ear, inclining the head, or standing still. An interaction was apparent between the tick‐removal strategies of oxpeckers and their impala hosts in that impala reduced their grooming rate when oxpeckers foraged upon them to 11–36% of their grooming rate in the absence of oxpeckers, thereby reducing the cost of tick control.RésuméPour mieux comprendre la relation symbiotique de l'association pique‐boeufsmammifères et le rôle que jouent les pique‐boeufs dans le contrôle des tiques de leurs hôtes, on a analysé les interactions entre les pique‐boeufs à bee jaune (Buphagus africanus) et les impalas (Aepyceros melampus) au Pare National de Matobo, au Zimbabwe, en saison sèche et en saison des pluies. Les pique‐boeufs consacraìent de 30 à 35% de leur temps d'attention à se nourrir sur des impalas. Ils préféraient les oreilles à toute autre partie du corps et le temps consacréå se nourrir sur les oreilles était plus long que sur toute autre partie du corps, ceciétant dû semble‐t‐il à un plus haut degré d'infestation des oreilles des hôtes par les tiques. Les deux tiers des tiques adultes (surtout la tique bleue Boophilus decoloratus) recoltées sur les impalas femelles provenaient des oreilles, et de fortes infestations des oreilles par des tiques immatures sont communes. La plus grande part des recherches de pique‐boeufs (71 à 74%) se faisait au niveau des oreilles, de la tête et du cou, là où les impalas sont incapables de se toiletter eux‐mêmes. On trouvait la plupart des tiques adultes (75 à 77%) sur les oreilles, la tête et le cou des animaux analysés, ce qui indique que les pique‐boeufs se nourrissaient à ces endroits pour maximaliser la prise de tiques adultes. L'abondance de tiques adultes dans la végétation, et probablement sur les impalas, était bien plus grande pendant la saison des pluies que pendant la saison sèche. Les pique‐boeufs passaient significativement moins de temps à se nourrir sur les impalas en saison des pluies qu'en saison sèche, ce qui reflétait l'abondance probablement plus grande de tiques adultes sur leurs hôtes pendant cette saison. Les impalas hôtes toléraient la présence des pique‐boeufs 86% du temps, et 42% des impalas consentants facilitaient l'activité de nourrissage en abaissant l'oreille, en baissant la tête ou en restant tranquilles. Il semblait done exister une interaction entre les stratégies des pique‐boeufs pour enlever les tiques et les impalas hôtes, en ceci que les impalas réduisaient leur temps de toilettage jusqu' à 64 à 89% de ce qu'il aurait été en l'absence de pique‐boeufs, ce qui réduit d'autant le cout du contrôle des tiques.

Full Text
Published version (Free)

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call