Abstract

Résumé Nous analysons empiriquement dans cet article, en nous focalisant sur certains secteurs de l’économie italienne, la nature des liens entre la présence syndicale et le niveau de l’emploi au noir. La motivation de cette analyse est l’hypothèse que la présence syndicale peut affecter de deux manières l’emploi au noir : d’une part, un effet macroéconomique qui engendre une hausse de l’emploi au noir, via des salaires élevés et des rigidités réelles accrues ; d’autre part, un effet microéconomique dû au pouvoir des syndicats. Nous considérons, dans cet article, deux mesures du pouvoir de négociation des syndicats : les salaires et la densité net syndicale. Les estimations économétriques montrent trois types de résultats. Tout d’abord, les mécanismes d’interaction entre l’emploi au noir et le pouvoir de négociation des syndicats n’est pas le même selon le secteur d’activité considéré. Ensuite, les deux mesures du pouvoir de négociation des syndicats ne joue pas le même rôle en ce qui concerne l’emploi au noir. Enfin, nous trouvons un résultat contre-intuitif (qui pourrait néanmoins s’expliquer avec un modèle insider-outsider ) quant au lien entre salaire et emploi au noir. JEL Code: E26, J51, C32.

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