Abstract

Étudiant en 1964 diverses survivances de la tripartition fonctionnelle indœuropéenne en Grèce, A. Yoshida avait remarqué que les trois cadeaux que, selon Strabon suivant ici Ephore, la coutume Cretoise prescrit à l'amant d'offrir au jeune homme qu'il a enlevé — bœuf, tenue de guerre, coupe — représentaient une série trifonctionnelle. Dans les trois pages qu'il consacrait à cette question, le savant japonais ne s'est pas interrogé sur la raison d'un tel usage. Or c'est un point qui, selon nous, mérite d'être approfondi : il n'est assurément pas indifférent que dans une pratique dont H. Jeanmaire a remarquablement montré l'importance qu'elle avait dans le système d'initiation crétois, le jeune éromène, désormais agrégé à la société des kleinoi, se trouve en possession de trois objets ordonnés fonctionnellement. Nous connaissons un individu à qui, très normalement, dans le contexte indo-européen, sont attribués de tels objets, dans la légende ou dans le rite : c'est le roi. Assurément le jeune Crétois n'est-il pas un roi, même en puissance.

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