Abstract

Parmi les thérapeutiques antitumorales, il est largement fait appel à la radiothérapie et/ou de la chimiothérapie non ciblée. Ces traitements induisent pour la grande majorité d’entre eux des lésions de l’ADN qui seront réparées en fonction de la dose utilisée. Les mécanismes de réparation des lésions de l’ADN représentent une cible pharmacologique d’intérêt car leur inhibition conduit à une sensibilisation cellulaire pouvant être mise à profit pour un traitement adjuvant. Parmi ces traitements, les rayonnements ionisants et des agents chimiothérapeutiques majeurs induisent directement ou indirectement des cassures double-brin (CDB). La réparation des CDB repose majoritairement sur le mécanisme de la recombinaison non homologue ou NHEJ (Non Homologous End-Joining). La compréhension du mécanisme NHEJ et des facteurs protéiques impliqués a permis de sélectionner des molécules inhibitrices de cette voie dans le but de sensibiliser les cellules tumorales à un traitement clastogène. Cette approche est présentée et discutée dans une perspective d’amélioration de l’efficacité thérapeutique en cancérologie.

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