Abstract

[fr] La vogue du concert public à Paris, à la fin du XVIIIe siècle, fut à l'origine de l'essor phénoménal que connut la symphonie concertante. Le répertoire de la musique de la Cour - entre 1800 et 1830 - est particulièrement représentatif de cette mode : il révèle une place encore insoupçonnée laissée à la virtuosité. Agrémentant les messes de la Chapelle ou les bals donnés lors de fastueuses soirées, ce « style concertant décoratif » devint un élément constitutif de l'apparat gouvernemental sous l'Empire et la Restauration. Une sorte d'académisme officiel que les événements politiques de 1830 et l'essor du romantisme musical feront définitivement disparaître.

Highlights

  • The origins of the very much appreciated "symphonie concertante" can be found in the importance of public concerts given in Paris at the end of the 18th century

  • Cette autonomie de chaque pupitre permet un jeu de dialogue entre les solistes, sortes de « conversations » à l'origine même de l'esthétique de la symphonie concertante, en adéquation avec certaines théories de l'imitation

  • D'ailleurs, se classe également dans les partisans de cette pensée esthétique : il n'enrichira que sporadiquement le répertoire de la musique vocale avec instruments concertants, malgré un corpus tout aussi énorme de messes, oratorios, requiem et motets

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Summary

Alexandre DRATWICKI

Abstract : The origins of the very much appreciated "symphonie concertante" can be found in the importance of public concerts given in Paris at the end of the 18th century. S'affirmant dans les années 1770, la symphonie concertante française - forme particulière de concerto à plusieurs solistes - connut une vogue éphémère : délaissée dès 1820, elle disparut complètement des concerts parisiens après 1850. Assistant à l'une des premières cérémonies religieuses aux Tuileries, dans les derniers jours de février 1803, remarque : « Probablement à l'intention de Mme Bonaparte, Paisiello avait introduit dans sa messe un galant duo, harpe et cor, exécuté par d'Alvimar et Frédéric (Duvernois) »^^ Peut-être est-ce bien l'une des raisons. Tout se passe comme si les quelques mots constituant l'essentiel des textes de la messe « étaient trop pauvres de signification et ne permettaient plus aux compositeurs du début du XIXe siècle de donner libre cours à leur fantaisie, à leur goût d'une musique religieuse imitative et dramatique. Quoiqu'il en soit, la musique est là, attestant d'une nouvelle orientation des procédés d'orchestration

Les pièces concertantes dans la production musicale de la Chapelle
Musique pour le sacre de Napoléon
Le public de la Chapelle
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