Abstract

Les infections à poxvirus (PXV) sont fréquemment responsables de manifestations cutanées. En France, certaines poxviroses sont fréquentes et bénignes (molluscum contagiosum), alors que d’autres sont exceptionnelles mais potentiellement graves (cowpoxvirus [CPXV]). Si seuls le virus de la variole et le molluscum contagiosum virus sont à réservoir humain et à transmission interhumaine, la plupart des infections à poxvirus sont des zoonoses avec un réservoir animal distinct. Seule une partie des poxvirus est responsable d’infections humaines, mais l’augmentation du nombre des nouveaux animaux de compagnie, parfois exotiques, et la rapidité des voyages internationaux exposent au risque de transmission de PXV zoonotiques à de nouveaux vecteurs et leur diffusion, à de nouvelles régions du monde. En France, le molluscum contagiosum, l’orf et le nodule du trayeur sont responsables de multiples consultations et sont bien connus des dermatologues. Toutefois d’autres parapoxvirus de présentations proches de l’orf ne doivent pas être méconnus ; ainsi le CPXV ou le monkeypox virus sont considérés comme des virus potentiellement émergents avec un fort risque d’épidémie et de diffusion du fait de l’exacerbation des transports internationaux et de la perte de la protection vaccinale antivariolique. Enfin, malgré une éradication déclarée, la variole fait l’objet d’une surveillance du fait d’un risque potentiel de réintroduction accidentelle ou volontaire par le bioterrorisme.

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