Abstract

Cette étude s’intéresse au sort des femmes criminelles dans la Rome antique. La plupart du temps, à Rome, même lorsque la femme tombait sous le coup d’une condamnation publique, la question de l’administration de son châtiment était souvent transmise à la sphère privée, afin que la plus grande discrétion soit de mise. Le secret régnait donc en maître lorsqu’il s’agissait de crimes tels que l’adultère ou la consommation de vin : le problème était réglé au sein de la maison, par le mari, ou éventuellement des membres de la famille. L’intérêt, ici, est donc de comprendre les raisons d’un tel secret entourant le châtiment réservé à la femme criminelle et de voir si, dans certains cas, cette discrétion s’effaçait au profit d’une peine publique et si le secret pouvait parfois être rompu.

Full Text
Published version (Free)

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call