Abstract

L’auteur et journaliste britannique d’origine pakistanaise Kamila Shamsie a reconnu l’influence de Salman Rushdie sur son œuvre. Il n’est donc pas surprenant que Haroun and the Sea of Stories (1990) de Rushdie et le premier roman de Shamsie In the City by the Sea (1998) aient de nombreux points communs, meme si leur genre est different. Je me propose d’etudier les differentes manieres dont les auteurs incorporent des mots et des expressions etrangers, ou xenismes, dans leur texte en anglais. Apres une breve analyse des points communs entre les deux romans, j’etudierai plus en details les techniques utilisees par les deux auteurs, a travers leur utilisation des xenismes, pour eduquer et divertir leurs lecteurs occidentaux et pour les familiariser avec certains aspects de la culture et du mode de vie en Asie du Sud, et plus particulierement dans le cas de Shamsie, sa vision de l’Islam. J’estime egalement que Rushdie et Shamsie utilisent tous deux les elements interculturels propres a la langue comme une strategie pour non seulement promouvoir l’Hindustani vernaculaire aupres de leurs lecteurs occidentaux, mais aussi pour renouveler et enrichir la langue anglaise en y incorporant ces xenismes, et ce faisant inventent une confluence originale des langues. Et avec la langue c’est le roman anglais qui est ainsi rajeuni par des ecrivains venus des marges de l’ex-empire britannique et qui devient encore plus multi-culturel.

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