Abstract

Les normes d’émissions des véhicules (NEV) font régulièrement l’objet de modifications et de mises à jour dans divers pays, y compris les États-Unis et le Canada. Pour éclairer la conception d’une politique sur les NEV, nous simulons les effets additifs de différents resserrements des NEV sur les émissions de gaz à effet de serre (GES), les ventes de véhicules zéro émission (VZE) et la rentabilité ($/tonne) jusqu’en 2030, dans le cas du Canada. Les resserrements de la politique sur les NEV comprennent ceux du gouvernement Trump (améliorations annuelles de l’efficacité de 1,5% jusqu’en 2026), ceux du type Californie (améliorations annuelles de 3,7% jusqu’en 2026), ceux du gouvernement Obama (améliorations annuelles de 5%), ceux du gouvernement Biden (proposes ; améliorations annuelles de 10% en 2023 et de 5% par la suite jusqu’en 2026), et ceux de l’Union européenne (UE), qui améliorent l’efficacité de 6,5% par an jusqu’en 2030. Nous appliquons le modèle fabricant-consommateur ( AUtomaker-consumer Model, AUM), qui simule de manière endogène les décisions des consommateurs et des constructeurs automobiles ainsi que les changements technologiques. Les résultats montrent que, bien que les NEV du gouvernement Biden soient plus efficaces que les autres modèles envisagés en Amérique du Nord, seule la politique de type européen permet des progrès substantiels vers les objectifs de réduction des émissions de GES et de vente de VZE. Soulignons qu’en définissant le rapport cout-efficacité comme le cout en dollars de chaque tonne en moins de dioxyde de carbone, nous constatons que la version européenne des NEV, qui est la plus stricte, affiche une rentabilité supérieure de 13% aux autres versions des NEV, dans le cas médian. Ces résultats plaident en faveur d’un renforcement des NEV tendant vers les niveaux de l’UE.

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