Abstract

Cet article examine les implications spatiales du commerce transnational dans les pays intermediaires tel le Maroc. Si l’accentuation des reformes neo-liberales entraine l’ouverture de grandes surfaces, de magasins franchises ou de malls, elle ne signe pas la fin du commerce « informel », tout aussi globalise. La nouvelle hierarchisation de lieux sous l’effet du commerce transnational est peu abordee dans la litterature sur le commerce informel marocain. L’exemple d’une centralite marchande informelle dans un quartier peripherique de Sale est illustratif des reconfigurations urbaines impulsees par le commerce. La clientele du marche aux tissus (Souq Toub) conduit a recuser l’idee de marche aux pauvres et pointe l’influence d’une politique publique (creation d’une zone industrielle) sur l’essor d’un marche informel. Loge dans une zone periurbaine devenue strategique avec la realisation du projet Bou Regreg, le marche bidonvillois Souq Salihine est vise par une strategie de reconquete fonciere : son existence semble menacee par la politique de promotion d’une ville globale a l’image attractive. Deux processus producteurs de centralite urbaine s’affrontent, l’un officiel et planifie, l’autre issu d’initiatives marchandes privees.

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