Abstract

Mastery of spelling in L1 French is notoriously complex, in particular due to morphographic difficulties and grammatical homophony. This study investigates the use of data-driven learning in French primary schools for the homophonous set /sE/ (c’est, s’est, ces, ses, sais/t). The results show that whereas initially there is no difference in comparison to traditional teaching (i.e. following pre-test, fewer errors are made in general at the time of learning by both experimental and control groups), there is less attrition for the data-driven learning group, with some spellings progressing even at the post-test stage. We suggest that data-driven learning may be used for developing spelling in L1 French as learners are exposed to enriched input. The question of how a predominantly L2-based method can be applied to L1 pedagogy is raised.

Highlights

  • Dans cet article nous présentons une étude explorant la démarche d’apprentissage sur corpus dans le cadre de la maîtrise de la langue écrite en langue première ou maternelle (L1)

  • This study investigates the use of data-driven learning in French primary schools for the homophonous set /sE/ (c’est, s’est, ces, ses, sais/t)

  • The results show that whereas initially there is no difference in comparison to traditional teaching, there is less attrition for the data-driven learning group, with some spellings progressing even at the post-test stage

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Summary

Introduction

Dans cet article nous présentons une étude explorant la démarche d’apprentissage sur corpus (connue en anglais sous le nom de « data-driven learning ») dans le cadre de la maîtrise de la langue écrite en langue première ou maternelle (L1). Qui a été largement développée pour la didactique des langues secondes ou étrangères (L2) (Boulton/Tyne 2014), est encore peu présente dans la didactique des L1 mais semble offrir des perspectives intéressantes notamment en ce qui concerne le problème de l’homophonie comme nous le suggérons ici. La liste des « difficultés » liées à la maîtrise écrite de la langue française, notamment en raison de son évolution particulière (Catach 2001 ; Legros/Moreau 2012), est longue et a donné lieu à de nombreuses propositions de réformes (voir entre autres Chervel 1991 ; Dister et al 2009) faisant ainsi de l’orthographe un élément plus qu’emblématique de l’enseignement du français comme L1. La série en /sE/ (ses, ces, c’est, s’est...), qui illustre bien ce phénomène, est donnée comme exemple par les enseignants lorsqu’on les interroge sur la nature des erreurs récurrentes de leurs élèves[2] (voir aussi Bentolila 2010). C’est cette série qui sert de support à la présente étude

Corpus et apprentissage
Objectifs et hypothèses
Méthodologie
Population concernée et dispositif expérimental
Résultats par variable morphographique
Findings
Discussion
Conclusion
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