Abstract

RésuméIntroductionL'injection intrafessière de sels de quinine a longtemps été la thérapeutique habituelle de l'accès palustre en zone endémique africaine et elle est encore trop souvent pratiquée. Cependant elle est souvent mal exécutée par du personnel peu ou pas qualifié. Faite trop profondément chez un enfant peu musclé et dénutri, l'injection peut être effectuée dans l'articulation de la hanche.Matériel et MéthodeÀ partir d'une série de six observations faites à Bangui, République centrafricaine, les auteurs analysent les aspects cliniques et radiographiques de cette complication qui semble non décrite dans la littérature.RésultatsLa toxicité de la quinine est responsable d'une nécrose atteignant la tête fémorale et le cotyle, entrainant une gêne fonctionnelle notable avec une articulation douloureuse, enraidie en adduction, avec un raccourcissement apparent important. La radiographie montre une nécrose épiphysaire subtotale associée à une nécrose du toit du cotyle, avec une ascension du moignon épiphyso-métaphysaire qui garde un aspect grossièrement sphérique et reste encastré dans un néocotyle relativement profond.DiscussionEn milieu africain, ce tableau peut faire évoquer une nécrose fémorale sur drépanocytose ou, plus encore une séquelle d'ostéoarthrite septique dont le tableau radiographique est cependant différent. Les possibilités thérapeutiques se limitent souvent à la prescription d'une mise en décharge partielle.

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