Higher adherence to the Mediterranean diet is associated with reduced tics and obsessive-compulsive symptoms: A series of nine boys with Obsessive-Compulsive Tic Disorder

Abstract

Tics and obsessions-compulsions are consistent phenotypes of the Obsessive-Compulsive Tic Disorder (OCTD), frequently associated with male gender, sensory phenomena, and impulsive behaviors. These clinical symptoms were reported to influence eating behaviors, but literature also showed that food patterns or dietary supplements could alleviate the clinical spectra, thus suggesting the existence of a bidirectional association. We present a series of 9 boys with OCTD from Italy whose unhealthy food habits were corrected through a nutritional counseling. The education focused on promoting a balanced diet through non-specific Mediterranean dietary advices. After one month, YGTSS (Yale Global Tic Severity Scale) and Y-BOCS (Yale-Brown Obsessive Compulsive Scale) scored a significant reduction, but the quality of life diminished. First, we conclude that healthier dietary patterns may be associated with an amelioration of tics and obsessive-compulsive traits in boys who are diagnosed with the same conditions. Second, the impact of nutritional interventions on the quality of patients’ life, especially if underage, should always be considered. Certainly, the treatment of OCTD must be multidisciplinary and should include neuropsychiatrists, clinical psychologists, and nutritionists. The nutritional counseling should be as comprehensive as possible to promote a balanced diet, and inform about nutritional side effects of drugs or potential food-drug interactions. Les tics et les obsessions-compulsions sont des phénotypes cohérents du Trouble du tic obsessionnel-compulsif (TTOC), fréquemment associés au sexe masculin, aux phénomènes sensoriels et aux comportements impulsifs. Ces symptômes cliniques pourraient influencer les comportements alimentaires, mais la littérature a également montré que les schémas alimentaires ou les compléments alimentaires pouvaient atténuer les spectres cliniques, suggérant ainsi l’existence d’une association bidirectionnelle. Nous présentons une série de 9 garçons italiens atteints de TTOC, dont les habitudes alimentaires malsaines ont été corrigées grâce à des conseils nutritionnels. L’éducation s’est concentrée sur la promotion d’une alimentation équilibrée par le biais de conseils diététiques méditerranéens non spécifiques. Après un mois, le YGTSS (Yale Global Tic Severity Scale) et le Y-BOCS (Yale-Brown Obsessive Compulsive Scale) ont été significativement réduits, mais la qualité de vie a diminué. Premièrement, nous concluons que des habitudes alimentaires plus saines peuvent être associées à une amélioration des tics et des traits obsessionnels-compulsifs chez les garçons avec le même diagnostic. Deuxièmement, l’impact des interventions nutritionnelles sur la qualité de vie des patients, surtout s’ils sont mineurs, devrait toujours être pris en compte. Le traitement des TTOC doit être multidisciplinaire et doit inclure des neuropsychiatres, des psychologues cliniciens et des nutritionnistes. Les conseils nutritionnels doivent être aussi complets que possible, afin de promouvoir une alimentation équilibrée et informer sur les effets secondaires nutritionnels des médicaments ou sur les interactions potentielles avec les médicaments.