Abstract

Cet article analyse deux recentes pieces de theâtre au scenario dystopique, Have I None (2000) d’Edward Bond et Mercury Fur (2005) de Philip Ridley, dans le but de decouvrir comment le theâtre dystopique britannique contemporain traite la question de la depossession d’un point de vue ethique. En imputant a la perte une qualite creative, les deux pieces examinees s’efforcent de donner du pouvoir aux depossedes et les considerent comme des agents actifs qui sont capables de generer des possibilites alternatives et de reprendre l’humanite face a l’inhumanite, au lieu d’etre des victimes passives. Alors que ce changement de paradigme est particulierement effectif dans le cas d’une perte de memoire ou d’histoire, il est moins adequat quand le probleme en consideration est la perte de vie et d’humanite a cause de la violence. C’est le moment ou la notion d’ « empathic unsettlement » de LaCapra devient une approche plus feconde dans une tentative d’accompagner l’audience dans un processus de reflexion ethique comme elle met un accent important sur l’ouverture plutot que sur la cloture.

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