Abstract

Le Tata de Chasselay (Rhône) est un cimetière construit pendant la Seconde Guerre mondiale pour commémorer les crimes odieux qui se sont déroulés les 19 et 20 juin 1940 dans la région lyonnaise où près de 200 tirailleurs sénégalais ont été massacrés par l’armée allemande. Seule nécropole nationale qui leur soit dédiée, le Tata est érigé en haut-lieu de la mémoire des combattants africains. S’inscrivant dans le champ de la géographie de la mémoire, l’article s’attache à étudier les relations entre espace et mémoire par le biais d’un haut-lieu. Le Tata est investi par différents groupes sociaux qui s’approprient la mémoire des tirailleurs sénégalais en la reconfigurant à l’aune de leurs valeurs et intérêts. Les pratiques mémorielles de ces groupes connectent le Tata à d’autres lieux de mémoire de la région lyonnaise. Pour analyser les relations de lieux de mémoire, l’article propose le concept de réseau mémoriel.

Full Text
Paper version not known

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call

Disclaimer: All third-party content on this website/platform is and will remain the property of their respective owners and is provided on "as is" basis without any warranties, express or implied. Use of third-party content does not indicate any affiliation, sponsorship with or endorsement by them. Any references to third-party content is to identify the corresponding services and shall be considered fair use under The CopyrightLaw.