Abstract

Un nouveau modèle de croissance endogène a été développé en réconciliant les idées de Kaldor (la croissance économique comme réaction en chaine), de Schumpeter (la destruction créatrice) et de Keynes (la demande effective) ; une nouvelle fonction de production est obtenue. A partir de ce modèle de croissance, il est démontré qu’il existe trois régimes de croissance, avec des optima caractérisés par la maximisation du retour sur l’investissement de rationalisation ou de capacité. Ces enseignements s’avèrent cohérents avec les réalités des 17 économies avancées (Européennes, Anglo-Saxonnes and Japonaise) sur la longue période 1961-2018 pour lesquelles nous disposons de données précises. Ces trois régimes de croissance reflètent des économies durant le boom économique d’après-guerre, des économies Anglo-Saxonnes très créatrices d’emplois mais aussi des économies aux faibles performances depuis les années 2000. Les fondamentaux sont également cohérents avec les caractéristiques des optima, reflétant ainsi l’objectif des entrepreneurs de maximiser le retour sur l’investissement de rationalisation ou sur l’investissement de capacité. Au sein de chaque régime de croissance, l’augmentation de la part du profit dans le revenu affaiblit la croissance du PIB et la croissance de la productivité, alors qu’elle peut améliorer la croissance de l’emploi. Codes JEL : D33, E23, E24, E25, O40

Full Text
Published version (Free)

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call