Abstract

L’histoire d’un sosie de Gandhi chargé de l’incarner après sa mort dans de nombreuses commémorations officielles est le prétexte ici pour aborder un problème anthropologique plus large. La grandeur d’un homme peut-elle se mesurer au nombre de ses figurations, imitations, voire réplications physiques ? Et comment évaluer l’intensité de ces techniques d’incarnation les unes par rapport aux autres ? Une peinture ne cristallise pas la même chose qu’une sculpture, de même un corps animé par rapport à une image. Le cas exposé invite très concrètement à une telle « matériologie » comparée des modes de présence. Si un corps en chair et en os offre d’autres possibilités qu’une image, il faut adhérer à une théorie plastique bien particulière (révélée au fil de l’enquête) pour que des répliques physiques d’un individu puissent proliférer librement sans être contraintes par le culte de l’original.

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