Abstract

La question de l’approche anthropologique des migrations est abordée lors d’un parcours de recherche mené auprès de populations turques pendant plusieurs années. Dans la démarche de terrain, comme dans celle d’écriture, est identifié ce qui pourrait relever d’une spécificité de l’anthropologie : notamment une approche attentive au sens que les migrants donnent à leurs parcours, caractérisée par une ethnographie multilocalisée et le suivi des histoires de famille dans la durée. Le cheminement de la recherche a conduit à s’interroger sur les outils et ressources théoriques susceptibles de rendre compte des phénomènes observés. L’analyse des phénomènes migratoires apparaît de ce point de vue particulièrement propice à une remise en question des catégories de l’analyse (parenté, culture, tradition, intégration, etc.) et amène à repenser la question des appartenances. L’article examine comment s’opèrent les branchements culturels et les attachements en situation. Il défend une anthropologie des identités en mouvement, attentive à dépasser les habituels partages entre repli et intégration, tradition et modernité, mais aussi entre le chercheur et son « objet ».

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