Abstract

Cette revue a pour but de dégager les principaux effets nutritionnels quantitatifs des variations de la granulométrie des aliments et des rations des ruminants. La granulométrie est évaluée par tamisages successifs et résumée par le diamètre médian des particules (d50). D’autres paramètres peuvent être utilisés comme la proportion de particules retenue sur un tamis de 2 ou de 4 mm. Ces différents critères ne sont pas linéairement liés. Une réduction d’1 mm de d50 sous les seuils de 3-4 et 1 mm diminue les durées de mastication d’environ 100 et 500 min/j chez les bovins et les ovins respectivement. La granulométrie influence plus les durées de rumination que d’ingestion. Une granulométrie plus fine améliore l’ingestibilité des fourrages pour les ovins ; pour les bovins, les résultats semblent être moins nets. Dans le rumen, le pH et le rapport acétate/propionate sont diminués de 0,5 (si le pH initial est inférieur à 6,2) lorsque d50 diminue de 1 mm en dessous d’un seuil de 3-4 mm chez les bovins. La dégradabilité ruminale des fractions amylacées et protéiques est significativement influencée par le d50 à raison d’environ 12 points de dégradabilité par mm de d50.
 Les données relatives aux métabolismes protéique et énergétique sont encore trop rares et dispersées pour permettre de dégager des lois quantitatives. Par contre, le taux butyreux du lait chute significativement, d’environ 2 g/kg par mm de d50 en dessous d’une valeur de 4-5 mm.

Full Text
Published version (Free)

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call