Abstract

Le Printemps arabe (2011) a marqué un tournant géopolitique dans les pays du Sud de la Méditerranée, changement caractérisé par la lutte des régimes pour leur survie politique et une recomposition du paysage politique et géopolitique. L’influence des États-Unis, dominants dans les années 1990 et 2000, semble maintenant être en déclin, soulevant des questions sur la résilience et l’intérêt américains dans la région, ainsi que sur le rôle potentiel de la Russie et de la Chine. Les dynamiques régionales sont également influencées par l’évolution des rôles de pays comme l’Arabie saoudite, le Qatar, l’Iran ou la Turquie. En parallèle, l’émergence d’acteurs non étatiques dans certains pays de la région redéfinit les dynamiques du pouvoir. Le Moyen-Orient, région plutôt marquée par l’incertitude, continue de subir des transformations qui mettent en évidence une érosion progressive de la souveraineté des États traditionnels.

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