Abstract

S’intéresser à une discipline comme l’improvisation en jazz permet de mettre en évidence des savoirs structurants qui la situent à la croisée entre un art de la mémoire et un art d’espérer. L’improvisateur agit dans un souci constant d’écoute attentive et de lâcher-prise, entre maîtrise d’un corpus préalable et répétition, en tension vers quelque chose de toujours autre. On observe également des formes d’organisation collectives mettant en pratique un mode de direction « diagonal », qui ouvrent des pistes pour redéfinir la figure du chef d’orchestre. En croisant ces savoirs de l’improvisation avec ceux de l’aménagement, a priori rétifs à l’idée d’improvisation, cet article s’intéresse aux caractéristiques qui permettraient de la voir comme une nouvelle source de sens et de légitimation du métier d’aménageur-urbaniste. L’analyse de quelques espaces emblématiques de l’improvisation ouvre des pistes en ce sens.

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