From the December Youth Uprising to the Rebirth of Urban Social Movements: A Space–Time Approach

Abstract

AbstractThe December youth uprising in Greece took on a new form, one that has generated in its turn other uprisings and new kinds of social and radical urban movements. Led by a broad spectrum of people of different ages and socio‐economic backgrounds, it became the call for the ‘right to the city’, conceived as the right to free space and free expression, especially for the young who live in cities that have been designed to accommodate neoliberal capitalist expansion. This essay discusses the manifestations of globalization that the uprising attacked. It shows that the targets of the uprising were the symbols of neoliberal consumption and consumerism, especially in the rich city centres. It then discusses the novelty of this uprising in terms of its organization, networking, composition and resources, and the means it used to further its goals. It further describes how it differs from, and has transcended, previous social movements and has influenced, and will continue to influence, subsequent ones. It concludes that the new urban movements go beyond simple rejection and confrontation in order to enter into the collective creation and radical changes of space and of everyday life in the city.Résumé En Grèce, le soulèvement des jeunes de décembre a pris une forme nouvelle, celle‐ci ayant généréà son tour d’autres émeutes et des types nouveaux de mouvements urbains radicaux et sociaux. Mené par un large éventail de personnes d’âges et de milieux socio‐économiques différents, il s’est transformé en appel au ‘droit à la ville’, en tant que droit à la liberté d’espace et d’expression, notamment au profit des jeunes qui vivent dans des villes conçues pour répondre à un essor capitaliste néolibéral. Ce travail analyse les manifestations de la mondialisation visées par le soulèvement. Il montre que les cibles de celui‐ci étaient les symboles de la consommation néolibérale et du consumérisme, en particulier dans les centres‐villes aisés. Il analyse ensuite le caractère nouveau de cette insurrection en termes d’organisation, de construction de réseau, de composition et de ressources, ainsi que les moyens employés pour atteindre les objectifs. Il décrit également la façon dont le soulèvement s’écarte, et va au‐delà, des mouvements sociaux antérieurs, et dont il influencera les suivants. La conclusion affirme que les nouveaux mouvements urbains dépassent le rejet et la confrontation purs et simples pour passer à la création collective et à des transformations radicales de l’espace et de la vie quotidienne dans la ville.