Abstract

Parmi les trajectoires de femmes qui firent ou tenterent de faire carriere dans la psychologie scientifique apres la Premiere Guerre mondiale, deux periodes se distinguent. Dans la premiere (annees 1920 et 1930), les « epouses devouees », qui consacrerent leur vie a soutenir la carriere de leur mari et collaborerent de maniere significative a leurs recherches, sans benefice social (Mmes Pieron et Wallon) cotoient les femmes investissant un champ nouveau, la psychologie du travail, leur permettant une reelle professionnalisation (Dagmar Weinberg et Suzanne Pacaud). Apres la guerre, les portraits de trois femmes qui firent une carriere eminente sont ici dessines : Helene Gratiot-Alphandery, Barbel Inhelder et Juliette Favez Boutonier, premiere femme titulaire d’une chaire de psychologie a la Sorbonne. L’absence de reconnaissance dont cette derniere fit l’objet s’explique par le clivage entre une approche clinique plus feminisee, renvoyant au monde professionnel, et une approche experimentale se voulant plus scientifique.

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